Une rencontre essentielle avec les fondations du territoire à GrandAngoulême

Événement phare à Angoulême

Le 27 novembre, nous avons eu l'opportunité de participer à un événement phare à Angoulême, intitulé « Faire Territoire Ensemble ». Cet événement a rassemblé des participants venus de La Rochelle à Limoges, témoignant de l'importance croissante du sujet du mécénat et de l'impact social et territorial des projets pour des fondations et des associations sur notre territoire. La rencontre a également attiré l'attention sur le rôle crucial joué par six fondations qui ont partagé leurs expériences et leurs défis.

Un thème d'actualité qui suscite l'intérêt

Au cœur de cette rencontre, le thème essentiel était « Aller à la rencontre des fondations du territoire ». Dans un contexte où de nombreuses associations font face à des difficultés structurelles, cet échange est apparu comme un moment à la fois riche et nécessaire. L'importance de se rassembler autour des enjeux locaux et de favoriser les échanges entre les différentes entités a souligné notre désir commun de renforcer les liens communautaires.

Des échanges révélateurs et stimulants

Les discussions qui ont eu lieu lors de cet événement ont été à la fois stimulantes et révélatrices d’un point de tension que l’on observe souvent :
- d’un côté, les associations entendent qu’elles doivent se professionaliser, structurer leurs actions, renforcer leur impact et leur communication ;
- de l’autre, lorsqu’on interroge les fondations sur les critères permettant d’évaluer la qualité d'un projet, les réponses deviennent plus diffuses et subjectives : relation au terrain, implication des bénéficiaires, légitimité, solidité du montage financier…

Autant d’éléments importants, bien sûr, mais qui ne forment pas toujours un cadre explicite.

Alors une question se pose :
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝘀𝗶 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗿𝗶𝘁𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲́𝘀 𝗼𝘂 𝗳𝗼𝗿𝗺𝘂𝗹𝗲́𝘀 ?

Car au fond, nous poursuivons tous la même ambition, à savoir de rendre nos territoires plus solidaires et plus durables.

Peut-être est-ce le moment d’ouvrir une réflexion plus large sur la construction :
- d’un language commun,
- de critères plus lisibles des deux côtés,
- et d’une collective (avec les parties prenantes) du changement positif que nous voulons réellement produire à la fin de chaque intervention (programme, projet,etc.).